Buscar
Les musiciens et la musique
Cód:
491_9782322268405

Por: R$ 178,49ou X de

Comprar
Après avoir exercé sporadiquement sa plume dans Le Correspondant, LEurope littéraire et Le Rénovateur, où il offrait aux lecteurs des professions de foi esthétiques plutôt que des critiques, Berlioz devient collaborateur officiel et donc critique professionnel dabord, en 1834, à la Gazette musicale de Paris, puis, en 1835, au fort respecté Journal des Débats. Dévoilant ses enthousiasmes en langage précis et sa science en langage transparent, il se révèle plus que sceptique envers musiques et artistes estimés pour leur seule valeur marchande. Parfois il exprime son hostilité aux excès des chanteurs de façon délicieusement satirique. Dans ses Soirées de lorchestre, recueil, publié en 1852, darticles et de nouvelles écrits dans les années 1830-1840, mais aussi dans Les musiciens et la Musique; il laisse libre court à une tribune ironique sur la musique de son temps et les facéties des musiciens. Les premiers textes journalistiques de Berlioz consistent en des polémiques dirigées contre les dilettanti fanatiques, cest-à-dire les amateurs au savoir musical limité qui, au temps de la révolution de Juillet, nappréciaient guère que les broderies, roulades et vocalises du style italien. Le culte du virtuose qui motive de telles polémiques est précisément ce qui amène Robert Schumann, en 1834, à fonder la Neue Zeitschrift für Musik, bien que le musicien allemand, pianiste comme le sont nombre de ses collaborateurs, sen prenne à la virtuosité insipide non pas des chanteurs mais des artistes du clavier tels que Czerny, Herz, Hünten et Kalkbrenner, dont les oeuvres inondent le marché européen et suscitent, selon Schumann, un appauvrissement général du goût musical...[cf. Bloom, Peter. Virtuosités de Berlioz , Romantisme, vol. 128, no. 2, 2005, pp. 71-93.]
Veja mais

Calcule o valor do frete e prazo de entrega para a sua região

Quem viu também comprou

Quem viu também viu